Autrefois appelée Maison Commune, la Mairie, ou plus noblement Hôtel de Ville, constitue depuis la Révolution Française le théâtre essentiel de la vie administrative. Avec la Révolution française, la commune est administrée par un conseil municipal. Le premier hôtel de ville est installé vers 1833 non loin de la halle , dans un bâtiment qu’il partage avec l’école. Au XIXe et XX siècle, la commune se développe, favorisée à la fois par sa fonction de centre de services avec une nouvelle église et l’arrivée du chemin de fer qui favorise les échanges. Face à ces transformations, il est décidé de construire une nouvelle mairie à l’angle de l’avenue Jourde, nouvellement percée au sud de la place. Achevé vers 1920, sur les dessins de l’architecte Ferdinand Milord, la façade est directement inspirée du style Beaux-Arts mis à la mode par l’Opéra Garnier ou la gare d’Orsay à Paris.
Le XIXe siècle est souvent qualifié « siècle de l’hygiénisme ». C’est pourquoi les caniveaux, fontaines et pompes sont une des préoccupations majeures de cette période. Ils contribuent à la fois à l’agrément de la ville et à l’amélioration de la santé de la population. Des travaux sont ainsi conduits par la municipalité au milieu du XIXe siècle: canalisation de la « Luire » qui traverse le bourg, création de caniveaux et la construction de la pompe dite « du Potet » (du patois petit puis) mise en fonction en 1851.
Au siècle du grand Pasteur et de ses découvertes révolutionnaires sur les maladies contagieuses, il s’agit également de favoriser l’hygiène collective et notamment corporelle, en permettant un rinçage plus salubre et plus commode du linge. Au cours du XIXe siècle, un lavoir fut donc également construit sur le cours de la Luire, à proximité de la pompe du Potet. On retrouve la mention d’un remaniement en 1907 avec un devis de 1800 fr.
La pompe et le lavoir font l’objet de restauration afin de permettre de sauver ces éléments remarquables du patrimoine local.