Qualité et authenticité, la cuisine d’autrefois n’a rien perdu de son charme. Comme pour nombre de recettes de terroir passées de générations en générations, plusieurs variantes peuvent exister !
Dans des fermes du Poitou, le travail était dur, il fallait prendre
des forces. Dès le matin, la table était dressée, la soupe servie. Une soupe d’ autrefois faite de légumes et où des morceaux de pain trempaient. Des légumes du potager, du pain fait à la ferme et des dés de lard.
Autrefois, certaines pâtisseries comme le baigneton était très prisées. Pendant les fêtes grasses , il fait le régal des des Pleumartinois. Si l’on fait le signe de croix en mangeant le premier et si l’on prononce ces mots : Baigne , baigneton, fais fuir nielles et chardons, les champs seront assurément délivrés de ces plantes parasites.
Nous vous proposons quelques idées de recettes pour exercer tous vos talents en cuisine et mitonner de savoureux plats avec des produits du terroir normand pour vos amis et votre famille. Alors à vous de jouer !
On cuisine le Farci poitevin.
Autrefois, ce plat du pauvre, composé à partir de tous les légumes du potager familial, permettait d’utiliser les restes de viande et de ne pas « gâcher ». Il était de toutes les grandes occasions : vendanges, deuils, baptêmes, mariages, communions. On le faisait bouillir en même temps qu’une potée de salé ou une poule au pot. De nos jours, il est consommé en tranches, aussi bien en entrée froide, qu’en plat principal frit avec de l’huile dans la poêle et accompagne bien les viandes. On l’utilise aussi comme « légume » dans les buffets campagnards. Devenu un mets emblématique de la région, une enquête menée en 1980 auprès des écoliers a montré qu’il arrivait en tête parmi les plats considérés comme particulièrement typiques du Poitou. Le farci fait l’objet de plusieurs concours annuels (à Gençay ou à Nieul) qui perpétuent la tradition.
Le Broyé du Poitou
Préparation: 15 minutes
Cuisson: 25 minutes
Au sens étymologique, broyé est issu d’un sens ancien « pétrir » et du Germanique brekan « briser ». En Poitou, la galette était le gâteau le plus commun, celui qu’on servait à toute occasion, lors des fêtes familiales ou paroissiales, d’où le nom de « galette de ménage » ou de « gâteau d’assemblée » qu’elle porte parfois. N’étant pas liée à un cycle précis de festivités, la galette n’a guère laissé de traces écrites. La recette du broyé du Poitou met en jeu: • 500 g de farine • 250g de beurre • 250g de sucre.
Mélanger le beurre (ramolli depuis la veille), le sucre, puis la farine. Bien pétrir l’ensemble jusqu’à ce que le beurre absorbe la farine. La technique de pétrissage diffère d’une cuisinière à l’autre. C’est là que naît souvent l’identité de chaque broyé. Cela va de quelques minutes à près d’un quart d’heure pour le travail de la pâte. On ajoute le sel en le délayant dans un petit fond d’eau. Une fois que la pâte est étalée dans le moule en fer, on étale au pinceau un liquide à base de lait et de jaune d’œuf. Dédée aime bien finir son broyé en passant une fourchette qui façonne des sillons croisés. Cuisson : 25 minutes à thermostat 200°c in Gastronomie du terroir
Il se consomme à toute heure, traditionnellement brisé d’ un coup de poing sur la table.
Faire chabrot ?
Faire chabrot est une vieille coutume qui consiste, quand il reste un fond de soupe ou de potage, à ajouter dans l’assiette du vin rouge pour diluer ce bouillon puis l’avaler !